La demande en produits locaux de qualité va en augmentant et dépasse l’offre actuelle ; aujourd’hui c’est même la restauration collective que beaucoup d’élus souhaiteraient approvisionner localement. Il existe des producteurs de lait et de viande prêts à adapter leur production et leur commercialisation dans cette perspective, à condition de disposer des moyens techniques, financiers et fonciers nécessaires pour que leur activité devienne viable et durable.
L’agriculture contribue au maintien d’actifs dans les villages de montagne, où la grande majorité des résidents travaillent à l’extérieur. Dans certains villages, elle fait partie des dernières activités économiques. Miser sur l’agriculture, c’est veiller à une diversité des activités économiques.
L’agriculture met en valeur le cadre magnifique des montagnes de Belledonne. Elle façonne les paysages ruraux, les maintient ouverts et agréables pour les résidents ou les visiteurs. Beaucoup de fermes ont aussi développé des activités touristiques : gîtes, tables d’hôte, accueil à la ferme… et attirent les touristes en quête de calme, de convivialité et de bons produits.
Un paysage ouvert et agréable : Un grand merci aux éleveurs, qui limitent le développement de la friche par leur travail.
Mise en valeur de pelouses sèches, de zones « Natura2000 », d’Espaces Naturels Sensibles, protection contre les risques d’incendie ou d’inondations, chargements d’animaux à l’hectare optimaux pour maitriser l’enfrichement sans surpâturage (entre 0,5 et 1,4 UGB/ha), bilan azote faible (moins de 30 kg/ha), dépendance énergétique faible.
Pour tous ces aspects à la fois économiques, sociaux et environnementaux, l’agriculture est au centre du développement durable de Belledonne.
Et c’est ce qui fédère l’ADABEL.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude réalisée en 2008 sur le massif de Belledonne par la Chambre d’Agriculture de l’Isère :